Petite mise au point par rapport aux quelques concerts ou nous avons reçu de la part de quelques intégristes un accueil plus que défavorable, (je pense à Issy les Mlx, Tours, Dour ou ce week end à Brou Vernet. Des simples et innocentes insultes amusantes ou homophobes aux bouteilles en plastique ou en verre, des sandwichs même pas végétarien jusqu'aux coups de latte volontaires dans les pieds de micro.)

Quelques "punks" hostiles perdu au milieu de 100, 600 ou 4000 personnes venues passer un bon moment avec notre groupe ne représentent rien pour nous. Nous n'avons pas à prouver notre intégrité. Nous n'avons pas à démontrer notre valeur et notre attachement au mouvement punk, nous n'avons pas de compte à rendre. Les gens qui nous connaissent savent bien de quoi nous sommes fait et ceux qui nous aiment ou nous respectent savent parfaitement ce que nous avons à partager ensemble.

Le punk rock est pour nous une musique populaire et pas uniquement réservée à une élite underground bourgeoise dans sa médiocrité revendiqué. Le punk rock est à nos yeux existentialiste et en mouvement. Il n'est pas figé dans les règles et carcans étriqués des quelques grincheux qui se font passer pour légion car ils ouvrent leur gueule plus large que les faibles de bonne fois.

Je précise aussi que contrairement à la description dans la BD de Paka il n'a jamais été question pour moi de cogner qui que se soit. Je me suis prit des coups plusieurs fois sans jamais lever la main sur personne.

Ci-dessous les paroles de "ceci n'est pas du punk" (qui sort à la fin du mois sur notre split avec COQUETTISH) qui illustre bien notre point de vu:

Ceci n'est pas du punk
(si le punk rock n'est que baston, alcool et intolérance, si le punk rock est un alibi pour nier nos responsabilités, nous ne sommes pas punk)

Encore le même concert. Quoi j'te saoul avec mes phrases ?
3 minutes entre chaque chanson, tu préfères du fast-food keupon ?
Quoi j'aime pas te voir frapper ? Je sais qu'taime bien le goût du sang.
On a autre chose à partager que des coups de micro dans les dents.

On ne dérange que les cons enfermés sous leurs bonnets d'âne.
Le punk est mort en prison, celle qu'il avait dans son crâne.
Y aura toujours un patron pour pas nous filer à bouffer.
Y aura toujours un keupon un peu con pour nous insulter.

Encore le même concert : toujours les mêmes fous qui reviennent.
Encore les mêmes problèmes, toujours les mêmes conneries qu'on nous sert.
Si un jour on ne fait plus que des salles blindées, avec des barrières,
on t'aura peut-être donner raison. Le punk est mort et c'est de ma faute.

brou vernet par Chester

Vendredi 28.07.06 Paris-plage.
Rendez-vous était pris avec TILL pour assister au concert des UNCOMMONMENFROMMARS! Après quelques libations, nous profitons donc d'une fin d'après-midi fort agréable pour danser sur les mélodies survoltées d'un de mes groupes préférés du moment. Le pogo est pubère mais de très bonne tenue, les quelques bleus qu'il m'en reste en attestent! Les UNCO savent soigner leur set et doser leur effort pour la plus grande joie de leur public! Quel talent! Je sais, je ne suis pas objectif sur ce coup-là car je les kiffe! Ceux qui partagent mon avis le comprendront, pour les autres: GO TO HELL!

Bon, ça, c'est fait!!... Par la suite, il y avait ACQME qui jouait mais j'kiffe moins le métal alors on passera à la suite!... On a donc fait mouvement chez TILL pour finir la soirée et esquisser une courte nuit avant de bouger pour le festival "ROCK PRESERV'" à Brou Vernet près de Moulins (au dessus de Clermont-Ferrand). Pour info, Ed (illustre chanteur des UNCOMMONMENFROMMARS) s'est joint à nous pour continuer la soirée et nous suivre sur le festival du lendemain (il viendra d'ailleurs taper un peu les peaux de batterie sur un morceau des GUERILLA POUBELLE pendant le concert!).

Samedi 29.07.06.
Départ vers 6h00 du matin! Voyage agréable sans embuche! Arrivée vers midi! Prise de contact avec les organisateurs (c'est le deuxième soir du festival!). L'ambiance est rock'n'roll et vraiment très détentue! Ca fait plaisir, y'a encore pas mal de gens cools au royaume de France malgré la montée annoncée d'un nabot politico-médiatique qui risque d'être promulgué président de la république si on ne se motive pas pour lui faire opposition (pensez-y car c'est l'année prochaine qu'il vous faudra voter!).

La bise faite à DIDIER WAMPAS (qui joue aussi ce soir!), la balance des GUERILLA POUBELLE commence immédiatement! Faut savoir être un tant soit peu professionnel pour honorer les termes du contrat! Puis, c'est la longue attente avant 1h30 du matin (heure à laquelle le groupe doit monter sur scène!).

Je vous passerais donc les détails du repas, de la sieste et du reste, car ça ne vous captiverait pas plus que ça! Néanmoins, je dois rendre hommage aux bénévoles et aux organisateurs du festival qui ont su mettre les petits plats dans les grands pour nous accueillir comme des princes! Boissons à volonté! Hips! Collation à toute heure! Miam! Sourires et mots aimables à volonté! Bref, que du bonheur et du plaisir à être là! Bravo et merci!

Mais qu'est-ce que je foutais là me direz-vous? Parce qu'après tout je ne suis rien vis-à-vis du groupe GUERILLA POUBELLE (tout au plus un ami éloigné! Pfff! Autant dire que dalle!). Et bien figurez-vous que JOKOKO, notre jeune compagnon de punkitude, avait quelques soucis avec son épaule schizophrène! Son absence ayant créé un grand vide, le groupe a souhaité combler son absence en faisant appel à nous (CHA, SLO et votre humble prosateur), pauvres scribouilleurs, pour combler l'angoissant appel d'air!

Toujours prêts pour aller faire les intéressants là où on ne nous attend pas, nous avons répondu présents! Quelle bande de petits craneurs me direz-vous! Pfff! En tous les cas, le challenge nous a semblé assez jouissif pour relever le défi! On the road again, comme dirait Bernard L.!

Mais revenons à nos moutons! Hé hé hé!... L'après-midi a assez vite défilé! Ouverture des portes du festival vers 17h30! Nous assistons à quasiment tous les sets des groupes précédents! Certains nous ont plu d'autres moins! Mentions spéciales aux TAMBOURS DU BRONX (les locaux de l'étape, car NEVERS n'est pas loin!) qui ont vraiment su grave faire évoluer leur show depuis que je ne les avais vu (c'était il y a presque 15 ans, il faut bien l'avouer!... Ouais, je sais, j'suis un peu vieux! Mais je l'assume! Ha ha ha ha!). Des voix, des samples, de la sueur, du mouvement... DU SPECTACLE en somme! Je vous encourage à aller les voir, vous n'en ressortirez pas indemne! IMPRESSIONNANTs les mecs! En plus, ils sont délirants dans
l'intimité pour peu qu'on fraye avec eux!

On ne vous vantera pas les WAMPAS qui n'ont pas besoin de nous pour défrayer la chronique! Leur concert a ravi tout le monde et DIDIER s'y connait comme personne pour entrainer son auditoire dans une valse folle où le délire se mêle à la sincérité dans un énorme transport d'émotions. Et j'irai même plus loin en osant parler d'amour et de générosité! DIDIER, t'es vraiment le roi... du rock'n'roll, bien sur!... Et même si le public n'a pas réussi à te porter haut et fort sur ta chaise, tu restes un des piliers de notre univers marginal et obsolète! Je t'aime!

N'empêche que pendant ce temps-là, mine de rien, la pression commençait à monter en moi, car une demie-heure plus tard les GUERILLA POUBELLE montaient sur scène! Et par le fait, nous (SLO, CHA et moi) aussi! Notre choix avait été de ne pas oeuvrer comme JOKOKO! Lui, il dessine vite, comme un dessinateur de presse! Il alterne les dessins sur les feuilles de son paper board à une vitesse incroyable! En plus, il saute partout, il fait les choeurs et il grimace! Quel talent! Nous, on grimace pas, on dessine lentement, on saute peu et on chante faux! Alors, on a tout misé sur le dessin malgré tout! Pas de paper-board donc! Pas de choeurs! Pas de performances simiesques ou marsupiales non plus! Que du graphisme lent sans plus! C'est moins spectaculaire, mais c'est tout ce qu'on sait faire!... On avait donc choisi en accord avec le groupe (plus ou moins!) de réaliser une fresque sur l'ensemble du concert! Une illustration en noir et blanc et rouge (comme la majorité de l'iconographie nazionale socialiste! Provoc'oblige comme on aime! Ha ha ha ha!) avec un thème un peu débile comme les GUERILLA POUBELLE! Ha ha ha ha!



Le dessin avait été crayonné dans l'après-midi sur un support blanc d'environ 4 mètres de base sur 2 mètres de haut! La scène choisie représentait un combat de mecs et de nanas à grands coups de poubelles de toutes sortes sur fond de concert du groupe GxP! Un peu n'importe quoi à notre avis, mais bon... Voilà, on ne se refait pas! On n'a pas fait l'ENA non plus, et encore moins l'école du Louvre!...




Le concert commence donc vers 1h45 du matin et d'entrée TILL donne le ton en sortant quelques vannes acerbes pour faire réagir le public! Bien entendu, pour faire réagir des gens en train de penser à aller se pager, il faut placer la barre très haut! Alors, sans sourciller, il les agresse tout de go! Dans la grande tradition punk-rock, avec toute la froideur qu'il faut et le pince-sans-rire de rigueur! La réaction ne s'est pas fait attendre! Les bouteilles et les insultes pleuvent assez vite! Il n'en fallait pas plus pour que nos sales gamins exultent! A chaque bouteille, canette ou insulte, le groupe rebondit, esquive ou surenchérit! Quel talent! Perso, j'ai pas tout suivi parce que j'avais qu'une heure pour peindre cette putain de fresque avec mes deux collègues, mais dans mon dos je sentais que ça chauffait (la réputation "Parigots, tête de veaux" a été renforcée! Ce qui n'a pas été pour déplaire à TRISTAN EDERN VAQUETTE, punk de l'étape et prosateur/acteur punk de surcroit, présent dans le public! Ce prince de la provocation a apprécié ce mauvais esprit ambiant à sa juste valeur! Quel fin gourmet!)! Néanmoins, les morceaux s'enchainaient et les fans en avaient pour leur argent! Seuls les sceptiques vociféraient au lieu d'aller direct retrouver leurs charentaises pour profiter d'un confort dérisoire et rassurant! Qu'ils crèvent, c'est pas ça la vie! La vie, c'est le risque, c'est se mettre en danger! C'est braver la mort pour se donner l'illusion d'exister (potasser un peu vos disques des CADAVRES pour vous en persuader, bordel! Bande d'incultes!)! TILL et ses acolytes l'ont bien compris et c'est pour ça que je les aime! Mais là où ça a craind, c'est quand une chaise a atterri sur la scène en direction de TILL! DAMIEN, le manager en bord de scène, n'a pas supporté de voir autant de bêtise s'abattre sur ses potes (on le comprend!). Son sang n'a fait qu'un tour et il a sauté les barrières de sécurité pour aller dire ce qu'il pensait au lanceur de chaise! Heureusement, le concert touchait à sa fin et on est descendu lui donner des arguments pour stopper le délire! Mais rassurez-vous, tout s'est bien terminé sans plus d'esclandre! La fresque était aussi achevée et c'est pas dommage parce qu'en une heure fallait pas chômer!


Prestation chaotique, comme tout concert punk-rock devrait l'être! Public soufflé, comme devrait l'être tout public après un concert punk-rock! Bref, un sans faute et FUCK à ceux qui n'ont pas apprécié car c'était pas un concert de PASCAL OBISPO!... Perso, j'en veux encore, j'en veux plus fort! Lâchez pas l'affaire les amis! Les plus grands ont toujours été incompris à la base!

L'après concert a été aviné et festif! TILL n'en a pas perdu pour autant sa bonne humeur légendaire et son sourire en coin, KOJAK sa légèreté et sa provocation immuable et AXEL sa fraicheur et son abondance capillaire! Des grands, j'vous dis!... Pour ma part, je repars avec eux dès qu'ils le veulent! Et si vous avez l'occaze, courrez les voir, ça vaut le détour! Un grand big up à TILL, KOJAK, AXEL, FIFOU, DAMIEN, BABOU et ANGÈL' pour nous avoir permis de vivre tout ça! Un grand merci aux gens du ROCK PRESERV' pour leur accueil, et un franc salut aux autres groupes croisés sur le festival!

Enjoy or die!

CHESTER.

dimanche 16 juillet 2006. Dour festival.
Trois jours de festival.
Là encore, trop gros, trop long, trop de gens.
Super weekend mais pas le courage de revivre ça ici.
(si quelqu'un se sent de le faire à ma place...)

Dour résumé en BD par paka

Samedi 8 juillet 2006. Marseille
Je me réveille vers 10h chez Manu le bassiste chanteur de MENPENTI, j'entre dans la pièce où Koj dors. Le minuscule petit chien de Manu me grogne dessus carrément méchamment! Effrayé comme je suis par les chiens, je fais demi tour et je vais prendre une douche. Apparemment la petite bête grogne sur tout ceux qui essayent d'approcher Koj, d'après son maître, prise d'affection pour lui, elle "protége" notre grand gaillard. Ce dernier, pourtant réveillé depuis un bout de temps n'ose même plus se lever. Apres cette aventure et un rapide café, on part se promener dans la ville, écrasés par la chaleur. On se retrouve à la salle, en vérité une sorte de boite de nuit. On a un peu peur, le prix des consos est exorbitant, heureusement après les balances les serveurs changent le prix, pour un tarif plus "rock'n'roll" (sic). Pour me plier aux coutumes locales, je fais une petite sieste dans la salle, les balances de DAY BY DAY me réveillent: putain c'est vraiment bien ce groupe!! Je suis dégoûté de les avoir raté hier! On mange tous ensemble avec DAY BY DAY et MENPENTI. Il y a du punch et de la mousse au chocolat !! On parle du Québec où MENPENTI partent en tournée sous peu. On retrouve Barbie, qui nous avait accueilli à Aix l'année dernière. Je matte le concert de DAY BY DAY en entier, quel talent, vraiment bien, ça manque un peu de mouvement sur scène mais qu'est ce que ça joue !!! On dirait un mélange entre Dead Pop Club, Strike Anywhere et Rise Against !! Je rencontre Steph du label LOLIPOP et de Neurotic Swingers. Je récupère des disques de l'excellent label pour la distro et on discute un peu pendant le concert de MENPENTI, bien en forme ce soir, encore mieux que la veille! Le concert se passe bien, on est vraiment meilleur que la veille, la scène est un peu cheulou mais on arrive à occuper l'espace. Au premier rang on retrouve la fameuse fille qui fait semblant de jouer de la guitare sur tout le concert (on l'a déjà croisée plusieurs fois dans la région) toujours aussi excellente. Sur la fin de "demain il pleut" Axel refourgue ses baguettes à Damien et se jette dans le public, le pauvre cheminot, prit de court, s'en sort pas si mal ! On ne tarde pas trop à partir car on a décidé de rentrer à paris pendant la nuit, pour éviter la chaleur, les bouchons et les coups de rouleaux à pâtisserie pour ceux d'entre nous qui sont attendus à la maison…

Vendredi 7 juillet 2006. LA VALETTE
On part à 4h30 du matin après une pendaison de crémaillère chez moi, on passe chercher Joko chez lui, JF qui nous accompagne pour filer un coup de volant, on passe par Vierzon prendre Babou et Angèle, on attrape Koj à Clermont, on se tape une petite panne d'essence sur l'autoroute, on traîne 2h30 dans les bouchons autour de Montpellier et on arrive enfin à 21h au bar où on joue, à coté de Toulon. Autant vous dire qu'on est tous pas mal à bout... plus d'une bonne centaine de personnes attendent déjà devant L’Indiana Coffee, bar-concert presque mythique. On boit un coup, on décharge, on installe le stand avec Angèle, on fait une interview sympa mais en ratant le concert de Day By Day, on mange des supers sandwichs à l'omelette (super idée !!) avec du traditionnel taboulé. Je jette un œil à quelques chansons de Menpenti, pas mal du tout, les paroles sont parfois un peu limite (chanson sur les actrices porno par exemple, d'un mauvais goût exquis..) mais l'énergie est là. Il fait déjà très chaud. On s'installe rapidement et on fait le concert le plus chaud de notre vie, incroyablement étouffant, peut être la fatigue des 16h de route en ajoute encore. Peu de gens résistent à la chaleur et le public se disperse très vite (à moins que ce ne soit notre moyenne prestation… hum.) On ne joue pas très longtemps et on reste boire quelques coup pour compenser les litres de sueur perdus en moins d'une heure... On remballe et va boire une dernière bière prétexte à une interview pour le fanzine des Maskes Feuillus dans un bar karaoké où un petit vieux massacre sans vergogne je ne sais quel classique de la chanson…

Samedi 1er juillet 2006. CHATEAU RENAULT
Arrivée à la salle à 14h, balance à 17h30, concert à 3h du matin !! Le timing est idéal (sic). On retrouve guillaume, notre régisseur préféré qui s'occupait de la scène où on jouait au Furia Festival. Il nous raconte le dimanche plein de boue et d'autres détails croustillants. Il y a un contest de skate juste à coté pendant l'aprèm, on va y jeter un œil. Arrivent des gros costauds sur de toutes petites motos qui font les malins devant les gamins dépités qui préféreraient profiter du skate parc avec leur planche… Fanny nous rejoint. On fait une séance photo avec Fifou pour nos nouvelles photos de presse collection été. LEPTIK FICUS arrivent grave à la bourre car ils ont (encore) cassé leur camion. Les pauvres ont (encore) galèré comme des chiens… y a pas de justice, pourquoi quand on joue avec la Team Nowhere ils arrivent à l'heure et sans encombre, alors qu'avec un des meilleurs groupes français du monde y a toujours une emmerde ?? Si un jour je gagne au loto la première chose que je fais c'est de leur offrir un camion tout neuf !! Avec un frigo pour les bières et un butagaz pour le cassoulet ! Enfin, finalement le concert commence tandis que les loosers sont au camping pour mater le match de foot. TABAYO N'CO attaquent en premier, punk rock en français de Bourges (la ville hein!?!) vraiment pas mal, le chanteur n'avait pas l'air du même avis que moi mais bon, avoir l'impression d'avoir fait un bon concert avec 12 pélos dans la salle c'est pas facile. Ensuite on a droit au metal-hardcore de FATTY DICKS , sans bassiste, pas trop dans mon humeur… On enchaîne sur le ska-punk des CHUBBY FACED, bien en place avec énorme son de gratte (c'est le même guitariste que FTX avec qui on a joué il y a quelques semaines) enfin un groupe ska-punk festif qui ne tombe pas dans la varietoche! Il n'y a pas grand monde, le football aura eu droit de l'affluence, un peu plus de 100 personnes "seulement" avec cette affiche et la promo qu'il y a eu les orgas auraient pu faire 400 personnes sans problème. Les copaings des LEPTIK envoient leur set, sans balances et avec des couilles d'amplis gratte. Raph a une nouvelle guitare, il est magnifique (et ce n'est pas Fanny qui me contredira!) c'est pas le meilleur concert que j'ai vu d'eux mais c'est tout de même un bien bon set, une collection de tubes à faire passer les Sheriffs pour un groupe de bal musette!! Ils nous vannent pas mal entre et dans les chansons, ils se vengent car je les ai traités de gitans dans rocksound… haha, faut dire qu'avec leur look à la manu chao il peuvent se moquer de nos petits jeans et de nos tshirt noirs... Notre concert est pourrave, joko bourré (le pauvre 10h d'attente + un match de foot au camping!!), nous on est pas très en place, lumières trop sombre, scène trop haute et toutes une collection d'alibi d'une mauvaise foi incroyable pour justifier notre échec. Le rappel est un peu mieux, brutal, enchaîné à mort et sans "demain il pleut". Héhé!