30 avril 2008

MONTREAL


Les autres commencent la journée par du shopping pendant que je reste à l'appart des Vulgaires pour faire une interview par téléphone sur CHYZ dans l'émission Punk Détente. les autres rentrent bredouillent et on trace dans le centre. On est en avance à la salle, les mythiques Foufounnes Electriques ou l'on joue ce soir avec l'incroyable Mononc Serge. Du coup on se gare juste devant et on va manger chez St Hubert grosse chaîne de resto type hyppopotamus mais avec que des spécialité aux poulet. Bon marché et pas dégueulasse. De retour à la salle, Serge et son groupe sont arrivés, c'est cool de les revoir, on les a pas mal côtoyé en France. On se fait deux interview pour des télés, Musique+ et BangBang TV, c'est une première pour nous, mais ça reste simple et détendu. Pas de balances pour nous mais c'est Frank, l'ingé son de Serge qui s'occupe de notre son ce soir, il est réputé et très efficace, ça le fera. La salle se remplie bien vite malgré le match de Hokey. Alien's Cab attaquent en premier. C'est du hardcore avec deux chanteurs, rapide et bien énervé. Un peu costaud pour moi mais la salle est déjà bien retournée. Il y a beaucoup de français ce soir dans le public et pas mal de connaissance à nous. À notre tour de monter sur scène, rapide linecheck et let's go. Ca le fait : gros son et ambiance de folie. On avait gardé un mauvais souvenir de notre dernier passage ici en 2005, il est balayé d'un coup en quelques chansons. On souffle un peu avant que Serge déboule sur scène faire un tabac. Le stock de Tshirt diminue à vu d'oeil, c'est bon signe: non seulement ça veut dire qu'on doit pas etre si mauvais que ça mais en plus on va peut être réussir à rembourser nos astronomiques frais de douane et nos saloperies de permis de travail !! Le concert de Serge est excellent, c'est super de le voir ici avec son public à donf, très éclectique en plus, il y a de tout, des punks, des fans de métal, des hippies, des bikers, des mecs qui semblent sortir du bureau et même quelques gangsta!! Le concert est long mais ça le fait. On se cale une dernière poutine avant d'aller se coucher.

29 avril 2008

QUEBEC

On commence la journée par une interview chez CHEQ FM, ça fait un peu de route pour y aller, et on assure pas trop : Marie, l'animatrice, est beaucoup trop enthousiaste pour nous, on est un peu bloqué du coup, on s'attend les un les autres pour parler. Ca dure que dix minutes, Damien qui meurt de faim et qui conduit est grave en colère du coup... Heureusement on se tape bien vite un Burger king, première junk food de la tournée. on est très fiers d'avoir tenu jusqu'ici !!! Direction Quebec, la ville, On décharge à la salle, le bar l'Agitée, c'est une coopérative de travail. Ambiance altermondialiste et anar, mais en dehors de ça, ça ressemble à un bar de base. On se rend compte qu'il y a un problème avec la sono. Eric essaye de réparer ça... On retrouve Guillaume le chanteur saxophoniste de MAP et on s'enquille une autre interview avec lui, sur CKRL FM cette fois. C'est plus réussis ce coup là. Guillaume nous invite à manger chez lui avec les autres gars de MAP. On se pose tranquillement en se félicitant de la zenitude que les gens possède ici. Au volant (ou Damien est simplement sidéré du calme et la discipline des conducteurs) comme ici ou on se rend compte qu'il manque un ampli guitare à moins d'une heure du show. Les mecs restent très calmes, ils terminent de manger et de boire un coup avant de passer un ou deux coup de fil pour régler ça. De retour à la salle ça ne tarde pas à bien se remplir (la salle, pas nous!). PL qui est le promoteur de ce soir est aux anges, il n'espérait pas autant de monde. On retrouve Steph qui nous avait accueilli chez elle plusieurs jours en 2005. Mashamba jouent en premier, du punk hardcore avec un chant à la Lofofora. Bien en place et énergique. MAP exécutent un très bon concert, j'ai hate de les revoir en France en Septembre. Le public commence à être bien excité. On se prépare en vitesse et on attaque. Ce soir on doit jouer plus longtemps alors on a prévu une longue liste. Le public est en grande forme, nous aussi, ça le fait bien. Sans aucun doute la meilleur date de la tournée à ce jour.Le stand de CD et tshirt flambe. Concert en semaine oblige, le public s'enfuit très vite après le dernier morceau, malgré le super DJ qui mix du bon punk. Le gars passe du P.O.BOX, trop fort ! On veut lui filer notre album mais il l'a déjà acheté, il s'en tire avec le CD de Warsaw Was Raw. Avant de partir on colmate une fuite d'eau de la remorque avec du chewing gum (si vous avez vu rocketeer, c'est du même acabit...) on en profite pour écouler comme ça notre stock de gum au savon ! On espère que ça va tenir... Après avoir salué comme il se doit les gars de MAP et de l'Agitée, on trace se faire une poutine avant de rentrer jusqu'à Montréal direct.

28 avril 2008

DAY OFF


Aujourd'hui c'est vacance. On va se prendre un petit déjeuné de champion chez Julie de Eric Panic. Oeufs, bacon, gaufres, toasts, galettes de patates, sirop d'érable évidement... et on trace de promener dans Quebec. Shopping surtout et goûter sous la pluie. La vie n'est pas chere du tout ici, avec en plus le cours très bas du dollars, on se sent riche!! ça nous change de chez nous... Le soir on se prévoit une soirée peinard, on reste au Manoir de Neuville. Médé et sa blonde nous emmènent manger la meilleur poutine du Québec. A la cabane à frite du vieux moulin à port rouge. On mange entassé dans la voiture, d'apres Médé c'est la tradition. Un régal. Le fromage couine sous la dent, les frites sont parfaite, la sauce irréprochable. On teste ensuite toute un variété de chewing gum. Dont des incroyables gum "toujours au même goût de savon" est écrit sur le paquet. beurk.. De retour au bar du Manoir on boit de coup devant le match de hockey. Les autres s'y prennent bien, ils ont l'air de comprendre les règles et les enjeux. Je suis largué. Il y a des pubs dégueulasses toutes les 3 minutes, ça me rent malade. mais la tradition veut que le bar offre des shooter d'alcool pour chaque point marqué, j'en profite malgré tout. Les canadiens perdent. Je me fait quelques partie de baby avec Damien. Je pers moi aussi... les autres jouent au billard ou discute avec les copains. on se couche tôt. On récupère bien.

27 avril 2008

NEUVILLE


Apres une nuit de repos mouvementé par le gros boucan de fan de hockey dans les couloirs on s'envole jusqu'au premier truc u on s'enfile un petit dej de flic américain, de l'eau avec un vague goût de café et des donuts à gogo. On trace la route jusqu'à Neuville là ou on a beaucoup d'amis, on y avait joué deux fois lors de notre dernière tournée. Eric est rendu gérant du bar de cet hotel, le Manoir de Neuville. C'est là qu'on joue et qu'on dort. On y retrouve les Houlalas et l'inénarrable Médé, Eric Panic au complet qui jouent avec nous ce soir. leur seul concert de l'année, on est honoré et ravi. Les Vulgaires sont là, On commence à boire des coups sur la terrasse qui donne sur le St Laurent. Classe. Pas de balance, on se fait un billard et un babyfoot à la place. Le monde commence à arrivé, pour un dimanche soir c'est vraiment cool, Médé fait les entrée avec une grosse boulette de fric dans les mains, devant la porte, à l'ancienne. On retourve Penny qui avait organiser notre concert au nouveau Brunswick, elle à fait toute la route pour venir ce soir ! Le concert d'Eric Panic est super, ils sont un peu rouillé car ils n'ont pas joué depuis une éternité mais l'énergie et la joie est là. Julie à un sourire jusqu'au oreille, elle est d'un dynamisme à toute épreuve. Ca fait chaud au coeur de les retrouver. On enchaîne après eux, ici c'est à la bonne franquette, on ne fait pas de liste avant de jouer, on improvise. ça nous fait du bien, on est plus fun et plus soudé qu'aux précédents concerts, le public répond bien, c'est excellent de voir toutes ces têtes connues quand on joue. Les Vulgaires font un concert tres punk, ils jouent de morceaux qu'ils ne jouent pas d'habitude, l'excellent "un vote de moins" par exemple. ils enchainent à donf, on entend presque pas leurs voix mais la foule chante. Monk leur ingé son sur ces quelques dates est un vieux rocker qui privilégie les guitares. C'est pas pour me déplaire. Ce dernier est un sacré personnage. Il nous raconte en anglais des histoires incroyable, il a tourné avec SNFU dans les années 80 entre autre. Il ne boit plus d'alcool fort depuis 95 mais enchaîne les bières comme un damné. il y a une machine à alcootest ici, il se met en tête de battre tous les records. Le maxium étant 20, il n'arrive qu'à 18. il est déshonnoré, il enquille encore plus. on termine la soirée dans sa chambre avec l'alcootest (il passera la nuit à essayer d'arriver à 20 sans succés) Joachim et Guillaume des Vulgaires nous font une démonstration de télépathie troublante... On se couche tous plus tard les un que les autres... sauf Monk et Eric qui ne se couche simplement pas..

26 avril 2008

CHICOUTIMI


On joue donc après le match devant une salle pleine et attentive. Montréal à perdu ce soir mais les gens sont quand même à la fête. On a des galères de son, on est pas en forme, moi trop énervé et Koj trop fatigué. On est déséquilibrés. Heureusement Alex reste infaillible. Et PL au stand arrive à refourguer du Tshirt et du CD à gogo. Il y a étonnement beaucoup de filles ce soir. On nous explique que dans la région la proportion est de un homme pour 4 filles!! J'en connais qui vont avoir envie de venir s'installer ici... Le concert des Vulgaires Machins est excellent, sans doute le meilleur que j'ai vu d'eux! Le public est en feu. Ici comme les autres jours les gens viennent beaucoup nous voir pour nous féliciter du concert ou des disques, les kids restent simples dans leur rapport au groupe, ils se foutent pas mal d'avoir un autographe, on discute beaucoup les gens sont tous très gentils et adorables. On y croise aucun reulou comme on peut en trouver par chez nous. Pas de gros porc défoncés, pas de violence, même les crusts les plus hardcore semblent attentionnés et souriants. Je généralise peut être mais la courtoisie me parait bien plus en vogue que par chez nous. On traine pas mal avant de décoller vers le motel ou on dort ce soir. Une fois n'est pas coutume on se paume un peu avant de trouver. Ici aussi les chambres sont immense et les lits assez longs pour que Koj arrive à y loger largement ses grandes jambes. Ici, Fifou est aux anges, il peut prendre des supers photos "à l'américaine".


Traversée du PARC DES LAURENTIDES et Hockey

Le réveil du lendemain est plutôt facile, on va prendre un petit déjeuner de "rôties" avec des oeufs; en fait c'est juste du pain de mie grillé. On part ensuite tranquillement mais sûrement pour Chicoutimi au Nord du Québec. Ca prend environ 5 heures de routes et on doit traverser le Parc des Laurentides. Un immense parc national d'une 150aine de kilomètres du Sud vers le Nord. Il n'y a qu'une seule étape au milieu, qui porte bien son nom (L'étape). On s'y arrête manger une poutine tranquillement. Peu de temps après être repartis, une voiture nous dépasse en nous faisant signe de nous arrêter. Chose faite, on se rend compte que la porte arrière de notre remorque est à moitié ouverte ! Le sac d'Alex était sur le point de tomber, il a eu chaud. Le cadenas qui devait tenir la porte avait été mal fermé, pas bien grave, mais l'experience est bizarre. Apres avoir réussi à attacher la porte comme on pouvait on continue la route sans encombre. La salle est un gros bar avec une scène plutôt chouette, bonne taille, un peu haute mais bon, avec un écran géant pour diffuser le match de Hockey de ce soir. On apprend que c'est déjà complet: cool! Ca dois jouer tard ce soir, à cause du Hockey; en ce moment en Amérique c'est la Coupe Stanley, le championnat de la NHL (LNH ici) et Montréal est encore en course. L'engouement pour l'équipe est incroyable, dans tout le Québec on croise des petits drapeaux avec le logo de l'équipe sur les voitures. Même les concerts sont retardés pour commencer après le match ! Je dois avouer que je me prends un peu au jeu, et suis content de pouvoir le regarder.

KOJ

25 avril 2008

POUTINE RATÉE

On arrive a traîner les derniers retardataires pour partir en direction d'un endroit où souper. Apres un leger conciliabule on nous dirige vers "Charlie" un petit restau'. Arrivés la bas, on a perdu les MAP en route; il n'y a pas l'air d'avoir beaucoup de place, et de toute façon, on est presque 20. On ressort en se disant qu'on va trouver plus simple et plus rapide, mais ils arrivent a nous convaincre de rester, misère. Damien, déjà fatigué a la bonne intuition de sortir quand même et d'aller chercher une pout' au coin de la rue, malheureusement il part trop vite, on a pas le temps de le suivre. On s'installe donc à des tables plus ou moins proches, ça prend déjà du temps pour prendre les commandes, mais il a fallu plus d'une heure pour qu'elles arrivent, le plus souvent froides. On est un peu dépités devant nos poutines et nos frites froides et pas très bonnes (le mauvais goût persiste après 1 lavage de dent). Au moment de payer, la mauvaise humeur a pris le dessus, certains sont sortis fumer une "touille" en attendant leur commande et ont finalement laissé tomber. Le patron sort un peu violemment pour leur demander de payer, en les traitant de voleur, ça dégénère un peu et Eric, un peu saoul va voir le patron et lui reproche le temps d'attente "1 heure pour une poutine ostie d'cav'" Ca chauffe, pas de bagarre, mais il nous confiera plus tard que c'était un stratagème pour pas payer. Vrai ou pas, lui et alex (qui l'a retenu) n'ont en effet rien déboursé, tant mieux. Je paye mes trois dollars en soufflant ma mauvaise haleine (de frite) à la serveuse. On se retrouve ensuite dehors pour les adieux avec les P.O. box, ils sont fatigués mais un peu déçu de devoir rentrer. Nous on se met (enfin !!!) en route à 4h du matin vers le Motel qu'a réservé Pierre-Luc. Des chambres immense avec 2 énormes lits, le rapport a l'espace est vraiment différents ici et en Europe. On passe tous une courte mais confortable nuit.

Koj

SHERBROOKE

On arrive à Sherbrooke bien en avance pour le concert, on repère le bar ou ça joue, la patronne est bien cool. On descend en ville pour faire un peu de shopping. Mauvaise idée, on trouve rien. Ya plein de magasins mais que des shops de trucs inutiles, pas moyen de trouver des fringues normales ni des disques... De retour au bar on boit un coup en attendant les autres. P.O.BOX arrivent, c'est la fête et les câlins instantanément, leur tournée ici se passe super bien, c'est cool de les retrouver, à l'autre bout du monde en plus. MAP ne tardent pas non plus. Tout est pret, le monde arrive. P.O.BOX jouent en premier, derniere date de la tournée pour eux, ils sont grave crevés mais c'est super bien. Un groupe du coin joue après, je ne me rappelle plus du nom, c'est du punk un peu grunge. pas mal mais ils jouent longtemps, on a hâte de jouer. Le concert est super pour nous, le public est la en masse pour nous. ça chante, ça bouge bien. C'est toujours super motivant de voir des gens à l'autre bout du monde qui sont à fond dans GUERILLA, je n'arrive toujours pas à m'y faire... comme hier on joue pas longtemps, 35 minutes à tous casser, de mon coté j'essaye de pousser à fond, j'ai mal au corps et à ma voix... MAP jouent après nous, la dernière fois que je les ai vu c'était en 2004 à Paris autant dire que le groupe à prit beaucoup d'ampleur, c'est vraiment bien. Ils jouent beaucoup de titres de leur dernier album en date, le meilleur à mes yeux. malheureusement la salle s'est pas mal vidée après nous.. Le concert à pas commencé tot, il est tres tard et on traine tous et Damien s'impatiente, demain on joue à Chicoutimi, à 6 heures de route vers le nord, il a hate d'aller se coucher...

COWANSVILLE


Lever tot, depart pour Cowansville. C'est un peu spécial, on joue dans une école secondaire, à la pause déjeuner du midi. Comme il fait beau c'est prévu en plein air. Juste Guerilla, un set de 30 minutes. On s'intalle au milieu du parc, l'ampli basse déconne, on flippe un peu mais Koj arrive à le régler pour pas que ça sonne trop mal. On attaque alors que les kids arrivent, la moitié sont assis et mangent leur sandwich, quelques uns dansent un peu. Le son est atroce et comme on est en plein air, ça sonne pas fort du tout, j'entends les grattements du médiator sur mes cordes aussi fort que l'ampli. Quand il y a un coup de vent le son des cymbales disparait. C'est vraiment étrange comme expérience. Mais pas désagréable. Il fait super chaud, des kids arrivent avec des mister freeze géants. ça nous donne trop envie. Je propose un échange de badges contre des glaces. à la fin du concert on mange donc nos glaces en discutant avec les kids. On va manger à la cafétéria de l'école puis on se fait une séance photo dans les couloirs, c'est vraiment comme les écoles dans les films ricains avec les casiers et tout, il manque juste les cheer-leaders. On se croirait dans Buffy ! On discute avec Ramon qui a organisé le concert. Un bon vieil anar qui nous raconte ses diverses frasques, le gars est vraiment bavard mais intéressant. On trace ensuite vers Sherbrooke où on joue ce soir avec les excellents MAP et nos copains français de P.O.BOX qui terminent leur tournée québécoise ce soir !


24 avril 2008

Ste THERESE


Décalage horaire oblige on se réveille tous tôt, sans alarme même.. Petit dèj et direction le magasin de musique pour faire le plein de cordes, médiators, baguettes, etc.. on regarde un peu les trucs là bas, tous les prix sont vraiment moins chers qu'en France. On se promène un peu, il fait super beau et chaud mais il reste ici et là des gros tas de neige qui fondent doucement... On a rdv à midi pour une interview au Hot Dog Élégant, là ou on a déjà mangé hier midi. Perso, je n'ai pas faim (je ne suis pas habitué à prendre un petit déjeuner, je suis calé) je m'occupe donc de l'interview pendant que les autres mangent. On se rentre au point de ralliement ou on est censés retrouver à 14h Pierre Luc de Slam (PL pour les intimes) et Eric de Eric Panic qui nous accompagne sur toute la tournée, ils arrivent vers 16h30, sans stress. Effectivement on joue à même pas une heure de route, à Ste Thérèse. La salle est dans une école, entre le lycée et l'université, un enorme batiment (CF photo). il y a déjà des punks qui squattent devant, je sais pas si c'est à cause du concert ou si ils trainent toujours là. Des jeunes nous branchent direct à propos des Betteraves. Ils sont déçus qu'on leur dise qu'on n'en joue pas. On décharge rapidos, on récupère nos tshirts qui sont fabriqué ici par Pat, le batteur des Vulgaires. Ya pas mal à grignoter. On balance, on prend pas mal de temps car on doit s'habituer au matos. C'est pas facile, chez nous on joue toujours sur le même équipement. C'est Eric Panic qui nous le prêtent. Eric lui s'occupe du son. ça le fait, on est pas trop à l'aise mais ça a l'air de sonner. Le monde commence à arriver vers 20h30. Le premier groupe attaque, Rotten Pickels, des jeunes qui balancent du punk rock à la Unseen en moins crust. Ils bougent pas mal et arrivent à bien motiver le public. On s'y lance après eux, y a des kids qui semblent nous attendre de pied ferme. On envoie la sauce, dur sur scène au niveau du son et des amplis. On tatonne mais le public réagit super bien. Les premiers rangs chantent les paroles et plus en arrière ça pogote sévère. PL au stand écoule pas mal de CDs, on est bien surpris de la réaction des gens. Les Vulgaires envoient leur set après, ici ils sont très connus et ont beaucoup de fans, c'est cool de les voir avec leur public. Mais comme n'importe où le succès fait baver les intégristes, ils se font décrier par quelques punks venus pour nous. On discute avec les gars, ils ont juste des sales idées sur les Vulgaires, comme quoi ils ne seraient pas authentiques. Nous, on les connaît bien et on leur raconte comment ça se passe en vrai et on leur dit de pas écouter les on-dits. Les quelques aigris ont pas un si mauvais fond finalement... On se rentre après le concert à Montréal ou on se fait livrer de la poutine chez les Vulgaires.


Arrivée à MONTREAL



Mardi matin rdv à l'aéroport. Alex, Koj, Damien, Fifou et moi même. On est tous à l'heure, on s'enregistre, on embarque et on est en route. Arrivés à Montréal, les gars sont tous pas mal stressés par notre passage aux douanes pour valider nos permis de travail. Car cette fois ci on a fait toutes les démarches à la con pour être "en règle". Alors qu'on se ramène ici à nos frais, en sachant très bien qu'on sera dans le rouge financièrement. Mais notre dernière tentative de tournée au Quebec avorté en 2006 nous a pas mal refroidis. On joue le jeu donc... libéralisme de merde... finalement tout est en règle et on passe, avec un joli permis de travail sous le bras et les manteaux dans les sacs car ici il fait plus de 20 degrés. C'est Max le bassiste des Vulgaires Machins qui nous accueille et nous conduit au loft de Guillaume et Marie des Vulgaires toujours. on pose nos affaires et on bouge dans Montréal. On se cale notre première poutine de la tournée, Alex achète du matos de zik, on passe chez Slam Disques, notre label de ce coté ci de l'atlantique, on boit un coup en papotant avec Pierre-Luc qui s'est occupé de tout pour nous ici et de Jessy, le boss de Slam. La tournée se présente bien, malgré les dates confirmées à la dernière minute et les diverses galères. On rentre chez les Vulgaires, on déballe un peu nos affaires, on se fait livrer des bières (!!!). Apres le repas on sort avec Guillaume, Marie et Maude leur colocataire pour aller jouer au bowling. Comme des vrais américains. C'est une première pour Alex et moi, on a l'air cons avec nos chaussures de bowling et nos boules qu'on sait à peine tenir, mais on s'amuse bien. Damien nous donne une bonne leçon ! De retour à l'appart personne ne fait long feu, le décalage horaire commence à se faire sentir sérieusement (il est 6h du mat en France et minuit ici). Demain on a une interview prévue à midi, ça nous laisse le temps de dormir un peu d'ici là...

21 avril 2008

QUEBEC TOUR 2008


On se prépare pour notre tournée au Quebec. On décole mercredi matin, tous les papiers sont en régle et on a hate d'y etre !! Le blog n'était plus mis à jour ces derniers moi (manque de motivation, beaucoup d'autres trucs, impression de se répéter aussi...) mais pour cette tournée on va s'y recoller pour vous faire partager ça.